Environnement

 

Traitement des terres de décantation


En 1995-96, l’Institution a construit, sur le site de Picotalen, la première usine du sud-ouest de la France pour le traitement des boues hydroxydes issues de la potabilisation de l’eau.

Filtre presse usine de traitement des boues
Les effluents, issus de la clarification de l’eau dans les chaînes de potabilisation, sont déshydratés et stabilisés par addition de chaux.

Ils constituent un amendement calcique intéressant pour les sols acides des environs des usines. Ces "terres de décantation" font l’objet d’un plan d’épandage déclaré en préfecture et les agriculteurs qui souhaitent les utiliser disposent de conseils agronomiques pour un épandage optimal.
Ainsi, elles participent à une agriculture raisonnée.



Production d’énergie renouvelable

Pour soutenir sa volonté de gestion économe, l’Institution a saisi l’opportunité d’exploiter trois microcentrales électriques : Montel, Tirand et Malamort. Ces microcentrales turbinent l’eau brute à destination des réseaux d’irrigation et des usines d’eau potable, sans en modifier les propriétés physico-chimiques. L’énergie ainsi produite est vendue notamment à EDF.
Les recettes qui en découlent complètent les ressources financières de l’Institution. C’est aussi l’occasion de mettre en œuvre une production d’énergie écologique et renouvelable à partir d’ouvrages existants dont la vocation première est la fourniture d’eau pour l’irrigation et l’alimentation en eau potable.

La production annuelle de ces 3 microcentrales se situe autour de 4 341 723 kW, ce qui représente la consommation d’environ 1055 foyers/an.

> La production électrique en 2018


Pour l’année écoulée, la production électrique est de 5 524 337 Kw/h.

La répartition se fait comme suit :
  • Centrale Malamort : 1 001 447  Kw/h
  • Centrale Montel : 622 575 Kw/h
  • Centrale Tirand-Verdeille : 3 900 355 Kw/h
> Un système à énergie positive

En 2018, la consommation électrique totale enregistrée sur les usines de Picotalen s’élevait à 2 009 460 kw/h. Ainsi, au regard des 5 524 337 kw/h produits sur l’ensemble des microcentrales, le bilan énergétique de l’Institution reste positif.

Plus que jamais soucieuse de la préservation de l’environnement, l’Institution met tout en œuvre pour que ses usines soient de moins en moins énergivores et pour limiter l’impact de ses activités en valorisant l’énergie hydraulique, donc renouvelable, disponible.

Microcentrales IEMN
 

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