Le barrage de la Galaube sur l’Alzeau
Dès le 18ème siècle, un barrage sur l’Alzeau avait été prévu pour s’intégrer dans le système hydraulique de la Montagne Noire, afin de participer à l’alimentation du Canal du Midi. S’il a été évoqué à diverses reprises, ce n’est que vers 1985, lorsque l’Institution a été confrontée à un grave problème de pénurie, que ce projet, alors redevenu d’actualité, a été mis en étude pour être réalisé en 2000. Le décret du 24 juin 1998 reconnaît le barrage de la Galaube sur l’Alzeau d’intérêt général et d’utilité publique.
Avec ses 22,5 Mm3 d’apports moyens annuels, comparables à ceux du Sor, l’Alzeau constitue une ressource non négligeable. Il continuera à participer à l’alimentation du Canal du Midi plafonnée à 9 Millions m3 vis-à-vis desquels le barrage de la Galaube est "transparent". Celui-ci permet de s’accommoder du débit de transit de la Rigole de la Montagne (plafonné à 1,4 m3/s) et de porter la capacité de stockage de l’Institution de 18,8 à 26,8 Mm3.
Cet ouvrage, dont la réserve peut être transférée dans la retenue des Cammazes via la Rigole de la Montagne, apporte la sécurisation recherchée 95 années sur 100, tout en prenant en compte l’augmentation de la demande en eau potable à venir. Il permet en outre le soutien d’étiage de l’Alzeau (débit garanti à 70 l/s).

Le barrage de la Galaube en chiffres :
- Date de construction :1999-2001
- Hauteur du barrage : 33 mètres (digue poids)
- Matériaux : enrochements mica-schistes
- Etanchéité : masque amont
- Superficie de la retenue : 65 hectares
- Superficie bassin versant : 21,5 km2
- Capacité de la retenue : 8 millions de m3
- Tour de prise d’eau étagée (cotes 700, 705, 710, 715)
- Galerie de vidange
Surveillance du barrage
L’IEMN mène une rigoureuse politique de surveillance du barrage de la Galaube. Elle est réalisée à l’identique de celle décrite pour le barrage des Cammazes, à la seule différence que l’instrumentation relevée et analysée chaque semaine concerne 73 appareils de mesure.
