Une démarche volontaire pour un service public performant
Depuis le 6 décembre 2007, l’Institution est certifiée ISO 9001 pour ses activités de production et d’adduction d’eau potable. Cette certification est le fruit d’un véritable travail d’équipe mené depuis plusieurs années par la collectivité dans une logique de continuité et d’amélioration permanente. Elle est la reconnaissance du savoir-faire, du professionnalisme et de l’efficacité du système de management de la qualité.
Le certificat est délivré pour une durée de trois ans par un organisme agréé par le COFRAC qui effectue chaque année un audit de surveillance, garantissant la pérennité et l’efficience des processus.
Une démarche qualité orientée client
Dans un secteur où la qualité des services est primordiale, cette norme internationale ISO 9001 apparaît comme un label reconnu par les clients et partenaires de l’Institution. En effet, ils ont ainsi la garantie d’un process de production parfaitement maitrisé et d’un investissement total de l’IEMN pour garantir une eau de qualité pour les consommateurs. Anticiper les besoins de la clientèle, satisfaire leurs exigences et améliorer en continu la prestation de service public sont donc des objectifs prioritaires.
L’orientation client est d’ailleurs l’un des principes majeurs de la norme ISO 9001. On peut souligner qu’une particularité de la norme ISO 9001 réside dans le principe d’amélioration continue. Les collectivités certifiées ISO 9001 disposent ainsi d’indicateurs de suivi, permettant de vérifier les progrès réalisés et de corriger les écarts éventuels. Les opportunités d’amélioration potentielles sont évaluées pour s’adapter au mieux aux évolutions et au contexte.
Cette certification ISO 9001-2015 constitue une réelle reconnaissance du savoir-faire de l’Institution. Service public performant, elle peut se prévaloir de garantir une prestation de qualité qui n’a rien à envier aux grands groupes privés. Elle reflète la volonté d’améliorer en permanence les services rendus aux syndicats, et donc à la large population desservie dans le Lauragais.
L’Institution met en œuvre sa politique qualité et accompagne son déploiement à tous les niveaux de l’Institution en surveillant notamment l’atteinte des objectifs qualité fixés.
La protection de l’environnement au cœur de l’activité
L’Institution des Eaux de la Montagne Noire s’est engagée à répondre aux besoins actuels en eau potable sans compromettre ceux des générations futures. Consciente de ces enjeux, elle a mis la protection de l’environnement au cœur de ses préoccupations.
Au-delà de la politique Qualité, la protection de l'environnement représente également une priorité pour l'IEMN. Il ne suffit pas de maintenir la qualité d'eau de ses réserves (avec le Périmètre de Protection des barrages), de préserver le site de production et son voisinage (situé dans un site exceptionnel, à proximité du lac de Saint-Ferréol, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO), l’Institution souhaite aussi s’engager pour limiter autant que possible ses impacts significatifs sur l'environnement et identifier et maîtriser les risques de pollution.
Elle a mis la protection de l’environnement au cœur de ses préoccupations et a fait le choix d’améliorer sa performance environnementale. Aussi, le site de production d’eau potable de Picotalen, situé dans un cadre naturel, s’est lancé dans une démarche environnementale pour porter les six objectifs.
La prévention des risques
La démarche de prévention et de sécurité, menée depuis de nombreuses années à l’Institution, représente un élément essentiel de l’organisation de travail. Elle a pour objectif de détecter les risques auxquels sont exposés les agents et de proposer des mesures de prévention afin d’éliminer ou réduire ces risques et, d’une manière générale, d’améliorer les conditions de travail.
À ce titre, un assistant de prévention a été nommé et formé. Il a pour mission d’assister et de conseiller l’autorité territoriale dans la mise en œuvre des règles d’hygiène et de sécurité, et sa démarche de prévention des risques professionnels.
L’accent est mis en priorité sur les protections collectives, telles que des gardes de corps, des plateformes, des passerelles... qui assurent la sécurité de tous les agents ou des entreprises pouvant intervenir sur le site. L’assistant de prévention est consulté lors de l’étude d’une nouvelle installation afin de déterminer l’équipement de protection le plus efficace.
Dans les cas où la protection collective n’est pas envisageable, des EPI (Équipements de Protection Individuelle) adaptés à chaque unité de travail (tels que les chaussures de sécurité, les gants, les masques, les harnais, les casques...) sont choisis en concertation avec les agents et leur responsable hiérarchique.
Les agents sont également équipés de PTI (Protection du Travailleur Isolé) , appareils portatifs qui permettent, lors d’intervention réalisée seul, de pouvoir localiser la personne en cas de chute ou de malaise, via un système GPS, sur les quatre départements.
Evaluation des risques professionnels : le registre unique
Le Registre Unique est un document visant à identifier l’ensemble des risques auxquels sont exposés les agents de l’IEMN dans l’exercice de leurs activités professionnelles et à évaluer la criticité de chaque risque recensé. L’identification et l’évaluation des risques ont été effectuées par des unités de travail définies comme un ensemble d’agents effectuant des activités professionnelles générant les mêmes risques. Chaque unité de travail s’est réunie pour réaliser des études.
Les résultats des études sont aujourd’hui consignés dans un "Registre Unique", disponible sur les deux sites de l’IEMN et accessible à tous les agents.
Le Registre Unique doit faciliter le suivi de la démarche de prévention de l’Institution pour les agents, pour l’encadrement, mais aussi pour les administrateurs qui définissent les moyens alloués à la prévention des risques.
En effet, le Registre Unique a découlé sur l’élaboration d’un programme pluriannuel de prévention des risques professionnels critiques, fixant une liste des mesures à prendre en matière de protection des agents et d’amélioration des conditions de travail (mise en œuvre de formations, changement d’équipement...). Ces actions viendront compléter le plan d’actions Hygiène et Sécurité annuel déjà en place. Chaque action est planifiée et son exécution suivie tout au long de l’année.