L’IEMN exploite trois conduites à flanc de montagne qui assurent, sur un linéaire de 6,5 kilomètres, le transport de l’eau brute jusqu’aux installations de traitement. Parmi elles, la conduite aérienne en acier, mise en service en 1970 et d’un diamètre de 900 mm, présente des signes d’usure, notamment l’apparition de micro-fuites.

Après une première tranche de 480 mètres de renouvellement réalisée en 2022, l’IEMN poursuit le programme avec 2 320 mètres supplémentaires à remplacer. Le chantier, qui démarrera d’ici la fin de l’année 2025, s’étendra sur une durée de six mois et concernera deux secteurs : un premier tronçon de 600 mètres et un second de  1 720 mètres.

Les travaux seront réalisés par le groupement SPIECAPAG (mandataire) / BESSAC, pour un montant global de 3 465 145 € HT. Ce projet est subventionné à hauteur de 20 % par les Départements de l’Aude, de la Haute-Garonne et du Tarn.

Cette opération s’inscrit pleinement dans la stratégie de l’IEMN visant à garantir la pérennité, la sécurité et la performance de ses infrastructures hydrauliques, au service d’une alimentation en eau potable fiable et durable pour les territoires desservis.

Nos dernières actualités

14/10/2025

Dans le cadre de son programme d’entretien et de modernisation des ouvrages hydrauliques, l’Institution des Eaux de la Montagne Noire  engage une nouvelle phase de travaux visant à renouveler une partie de ses conduites d’amenée d’eau brute reliant le barrage des Cammazes aux usines de traitement d’eau potable de Picotalen, situées sur la commune de Sorèze.

22/09/2025

Le numéro 20 du magazine Inf'eaux Montagne Noire est sorti. Retrouvez les dernières actualités de l'IEMN.

16/01/2025
Communiqué de presse de Voies Navigables de France

En relation avec les partenaires concernés (BRL, IEMN, Conseil départemental de l’Aude, Conseil départemental de la 

Haute-Garonne et Réseau 31), un nouveau transfert d’eau de 500 000 m3 d’eau a débuté le 15 janvier, entre le système alimentaire de la Montagne Noire et le barrage de la Ganguise. Ce nouveau transfert contribuera à sécuriser et à augmenter les stocks d’eau globaux des barrages-réservoirs qui participent à l’alimentation en eau du territoire, notamment du canal du Midi, et ainsi sécuriser le plus longtemps possible tous les usages de l’eau qui en dépendent (alimentation en eau potable, préservation des écosystèmes naturels poursuite de toutes les activités économiques, notamment l’irrigation agricole et la navigation).